Les 7 étapes clés pour réussir sa mise en conformité

Depuis son entrée en application il y a un an, le 25 mai 2018, le Règlement général sur
la protection des données (RGPD) a suscité beaucoup d’inquiétudes et d’interrogations au sein
des entreprises françaises. A juste titre, car les autorités de contrôles nationales font désormais
preuve d’une plus grande exigence. L’exemple de Google sanctionné en janvier dernier de 50
millions d’euros par la CNIL, pour manquement aux obligations de transparence à l’égard des
personnes concernées, en est la preuve. Chaque responsable de traitement et son sous-traitant
doivent mettre en place des procédures et des actions afin de respecter le principe
d’accountability.

Pour avoir un traitement conforme au RGPD et à la loi Informatique et libertés à chaque
étape de sa mise en oeuvre, 7 étapes clés doivent être abordées :


> Désigner le délégué à la protection des données (DPO)
> Recenser ses traitements et les intégrer dans le registre des traitements
> S’assurer de la licéité des traitements
> Respecter les droits des personnes concernées
> Analyser les risques liés à ses traitements et y remédier
> Savoir réagir en cas de violation de données
> Se préparer à un contrôle de la CNIL

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DOCUMENTATION PROFESSIONNELLE

 Nous vous proposons une série de documents professionnels auxquels vous pourrez vous reporter pour approfondir les thèmes présentés.

Au sommaire de ces newsletters :

#CONSOMMATION


Vente en ligne et transfert des risques


En application de l’article L. 216-4 du code de la consommation, dans le cadre
d’une vente à distance, le vendeur reste tenu des risques de perte de la chose
dans le transport jusqu’à la prise de possession, par l’acquéreur, du bien vendu

➙ Civ. 1re, 3 févr. 2021, n° 19-21.046

#ASSURANCE

 

Déclaration de sinistre : impérativité du délai minimal de cinq jours


La clause de déchéance invoquée par l’assureur, prévoyant un délai de déclaration de sinistre inférieur
au délai minimal légal de cinq jours ouvrés, n’est pas opposable à l’assuré.

➙ Civ. 2e, 21 janv. 2021, n° 19-13.347

#ASSURANCE


La modification du contrat se prouve par écrit


Lorsqu’est contestée la réalité du contrat d’assurance ou de sa modification ou le contenu de ceux-ci,
la preuve ne peut en être rapportée que par le contrat ou un avenant signé des parties ou, à défaut,
par un commencement de preuve par écrit complété par des éléments extrinsèques.
La Cour de cassation rappelle, dans un arrêt du 21 janvier dernier, que s’il résulte de l’article

➙ Civ. 2e, 21 janv. 2021, n° 19-20.699

#VENTE


Condition suspensive de prêt et force obligatoire du contrat


Un prêt accordé à un montant inférieur au montant maximal prévu est conforme
aux stipulations contractuelles.

➙ Civ. 3e, 14 janv. 2021, n° 20-11.224

#EXPROPRIATION


Prorogation du délai d’appel expirant un jour férié


Le principe selon lequel un délai qui expire un jour férié est prorogé jusqu’au premier jour ouvrable
est applicable dans le contentieux de l’expropriation pour cause d’utilité publique.

➙ Civ. 3e, 21 janv. 2021, n° 19-24.799

#PROFESSIONS


Mandat d’agent commercial : substitution d’une personne morale


Lorsqu’un mandat d’agent commercial dans le domaine immobilier est confié à une personne physique,
celle-ci peut, à certaines conditions, se substituer une personne morale.

➙ Civ. 1re, 3 févr. 2021, n° 19-21.403

#NÉGOCIATION COLLECTIVE


Bénéfice des avantages rétroactifs antérieurs au licenciement


Un salarié licencié avant la conclusion d’un accord d’entreprise peut bénéficier
des avantages conventionnels prévus rétroactivement pour la période
précédant la rupture du son contrat.

➙ Soc. 13 janv. 2021, n° 19-20.736

#TEMPS DE TRAVAIL


Quid des JRTT en cas de suspension de la convention de forfait-jours ?


Selon la Cour de cassation, la privation d’effet de la convention de forfait-jours fonde l’employeur
à réclamer le remboursement des jours de réduction du temps de travail (JRTT) accordés en exécution
de celle-ci.

➙ Soc. 6 janv. 2021, n° 17-28.234

#IRP ET SYNDICAT PROFESSIONNEL


Recours au vote électronique par décision unilatérale de l’employeur


À défaut d’accord collectif, le recours au vote électronique peut résulter d’une décision unilatérale
de l’employeur sans que celui-ci, en l’absence de délégués syndicaux, soit tenu de tenter préalablement
une négociation selon les modalités dérogatoires.

➙ Soc. 13 janv. 2021, n° 19-23.533