Vous rentrez en France après avoir vécu dans un état européen ? Que vous ayez travaillé sur place ou non, faites le point sur vos droits à l'assurance chômage.

VOUS RENTREZ EN FRANCE APRÈS AVOIR TRAVAILLÉ DANS UN ÉTAT EUROPÉEN

  • Pensez à demander le document portable U1 à l’institution compétente de votre ancien Etat d’emploi. Ce formulaire récapitule les périodes d'assurance ou d'emploi accomplies sur le territoire d'un Etat membre de l’Union européenne, de l’Espace économique européen ou de la Suisse. Il permet la prise en compte de ces périodes afin de faire valoir vos droits au titre du chômage.
  • Inscrivez-vous comme demandeur d’emploi lorsque vous rentrez en France après avoir perdu l’emploi occupé dans l’autre Etat membre sur le site de pole-emploi.fr.
  • La durée de vos droits. Pôle emploi prend en compte les périodes de travail accomplies à l'étranger indiquées sur ce formulaire, à condition que vous ayez travaillé en France postérieurement à cette activité étrangère.
  • Le calcul de votre allocation. Les règlements européens prévoient une particularité concernant les salaires retenus pour le calcul de l'allocation : le montant de l’allocation versée par Pôle emploi est établi sur la base des seules rémunérations perçues en France, après le retour d'expatriation en Europe.

    Les rémunérations perçues au titre d’une activité exercée dans l’autre Etat européen ne sont donc pas prises en compte pour le calcul du montant de l’allocation. 

BON À SAVOIR

Si vous êtes travailleurs frontalier, vous n’êtes pas concerné par ces règles, mais vous bénéficiez de dispositions particulières.

Consultez « Je suis travailleur frontalier au sein de l'Europe ». 

VOUS ÊTES INDEMNISÉ DANS L'ÉTAT MEMBRE ET VOUS REVENEZ EN FRANCE

  • Inscrivez-vous à Pôle emploi. De retour en France, vous devez vous inscrire comme demandeur d’emploi auprès de Pôle emploi dans les 7 jours qui suivent la date de votre cessation d’inscription dans l'Etat que vous avez quitté.
  • Remettez à Pôle emploi le document portable « U2 », qui vous aura été préalablement délivré par l’institution de chômage de l’Etat que vous venez de quitter. Ce document atteste la durée précise du maintien de vos droits aux prestations de chômage (3 mois, dans la limite des droits acquis, cette période pouvant être éventuellement prolongée jusqu'à 6 mois, à la discrétion des Etats membres).
  • C’est l’institution de chômage de l’Etat que vous venez de quitter qui continue de vous verser vos allocations, mais c’est Pôle emploi qui assure le suivi de votre recherche d’emploi en France.

Si vous ne vous conformez pas au contrôle de la recherche d’emploi, Pôle emploi peut être amené à vous remettre un document portable « U3 ». Sur ce document sont mentionnés certains faits susceptibles de modifier votre droit aux prestations de chômage (par exemple le refus de répondre à une offre d’emploi).

Ces faits, s’ils sont constatés, sont transmis à l’institution qui verse vos allocations (celle de l’Etat que vous venez de quitter), qui pourra donner d’éventuelles suites (par exemple, la suspension du versement de l’allocation).

 

Source Pole Emploi

Depuis le 1er janvier 2021 la procédure de divorce est accélérée et la procédure modifiée.

Pour aider les personnes souhaitant divorce à comprendre ces modifications le Conseil National des Barreaux a mis en place une communication qui est la suivante :

 

« Si les procédures lancées en amont ne sont pas impactées par la réforme, toutes les procédures engagées depuis le 1er janvier 2021 seront plus souples pour le justiciable.

 

Des divorces contentieux réduits à une seule phase

Jusqu’au 31 décembre 2020, les divorces contentieux étaient réalisés en deux phases. La procédure débutait par le dépôt d’une requête en divorce déposée par l’un des deux conjoints. S’en suivaient alors l’audience de conciliation et l’assignation en divorce.

Désormais, le conjoint souhaitant divorcer devra s’adresser à un avocat qui rédigera directement une assignation en divorce. Pour les divorces dont le principe est accepté par les deux conjoints, il pourra également s’agir d’une requête conjointe, rédigée par les avocats des deux parties.

L’audience d’orientation et sur les mesures provisoires se substitue à la tentative de conciliation

Avant la réforme, les conjoints devaient obligatoirement se rendre à l’audience de conciliation. Devant le juge aux affaires familiales les parties fixaient alors les mesures provisoires.

Au 1er janvier 2021, cette audience de conciliation laisse place à une rapide audience « d’orientation et sur les mesures provisoires ». Les conjoints n’ont aucune obligation d’y assister, sauf en cas de demande expresse du juge, ou de l’un des époux.

Le délai de séparation des conjoints passe de 2 ans à 1 an (Divorce par altération définitive du lien conjugal)

Le divorce pour altération définitive du lien conjugal est une solution proposée aux conjoints qui ne peuvent engager une procédure de divorce pour faute (aussi bien pour absence de faute que d’absence de preuves), ou un divorce par consentement mutuel.

Avant le 1er Janvier 2021, les conjoints qui étaient séparés devaient attendre 2 ans de séparation, avant d’assigner en divorce pour le motif de ne plus vivre ensemble. Sous l’effet de la réforme ce délai est ramené à 1 an, dans le cadre d’une procédure de divorce pour altération définitive du lien conjugal. » ()extrait de la fiche d’information du CNB à destination du public)

N’hésitez pas à consulter un avocat afin de recevoir une information complète et surtout personnalisée.

Bien cordialement 

                       

  • SELARL PREGUIMBEAU – GREZE : AEGIS
  • Avocats au Barreau de Limoges
  • 61 boulevard Gambetta 87000 LIMOGES
  • Tél : 05.55.32.79.31 Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.