Guide à destination des professionnelles et professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse

Ce guide résulte de la collaboration de la direction interrégionale Île-de-France et Outre-mer de la protection judiciaire de la jeunesse avec la préfecture de la région d'Île-de-France

 

Le principe d’égalité entre les femmes et les hommes constitue l’un des socles fondamentaux de la République française. Cette égalité, en France, est acquise en droit. Toutefois, dans les faits, la marge de progression reste importante. Il n’est aujourd’hui plus possible de nier la réalité des inégalités et des violences subies par les femmes.
En Île-de-France, près d’une femme majeure sur dix subit des violences conjugales, 4 % des Franciliennes déclarent avoir été victimes d’agression sexuelle au cours des 12 derniers mois et 3,3 % victimes de viol. D’autres formes de violences touchent particulièrement cette région, comme les agressions dans l’espace public, le mariage forcé, l’excision ou la prostitution1. Ces violences sexistes et sexuelles touchent particulièrement les jeunes et davantage encore les jeunes filles. Les premières violences apparaissent souvent durant l’enfance et/ou l’adolescence. Une femme sur cinq et un homme sur quatorze déclarent avoir déjà subi des violences sexuelles. Dans 81 % des cas, les victimes sont mineures. Dans 94 % des situations, les agresseurs sont des proches2. Enfin, en 2019, on compte 23 féminicides3 en Île-de-France.
Cette situation doit être combattue avec la plus grande détermination et de pair avec le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Un profond changement des mentalités, des habitudes est nécessaire et doit se construire dès le plus jeune âge afin d’éliminer les stéréotypes qui, de génération en génération, entretiennent les inégalités entre les sexes et la banalisation des violences.
C’est pourquoi, le 25 novembre 2017 le président de la République a déclaré l’égalité entre les femmes et les hommes, grande cause du quinquennat. Dans ce cadre, la mobilisation interministérielle à l’occasion du Grenelle contre les violences conjugales a permis d’envisager de nouvelles mesures et de mettre en place de nouvelles actions. Il convient de rappeler que la lutte contre les violences faites aux femmes doit démarrer au plus tôt en luttant contre les comportements sexistes.
Éduquer les plus jeunes au consentement et à l’égalité en déconstruisant les stéréotypes de genre qui entravent leur liberté, leur faire prendre conscience des dangers du cyber harcèlement, des conduites prostitutionnelles etc., tels sont les objectifs que doivent intégrer les professionnelles et professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à leurs missions déjà conséquentes.
En Île-de-France, les services et opérateurs de l’Etat ainsi que le Conseil régional ont élaboré et signé en décembre 2017 un plan régional de lutte contre les violences faites aux femmes. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’élaboration du présent guide. Il vise à renforcer la lutte contre les violences sexistes auprès des jeunes sous protection judiciaire qu’ils soient auteurs, victimes ou témoins.
Détermination et vigilance sont essentielles pour transmettre une culture du respect et de l’égalité à celles et ceux qui construiront la société de demain. Pour répondre à cette exigence, ce guide propose différentes ressources pour aider les équipes éducatives de la PJJ à mieux prévenir et repérer les comportements sexistes, les violences à caractère sexuel et leurs conséquences et à agir plus efficacement auprès des jeunes et de leur famille.

Suite de l'article (PDF)...

Il s’agit d’un accord cadre, signé à l’unanimité et constituant un socle commun aux trois versants de la fonction publique. 

Tous les employeurs publics devront engager des négociations d’ici le 31 décembre 2021 sur le télétravail dans le cadre fixé par l’accord qui constitue le socle commun minimal pour toutes les administrations publiques

Parmi les points à souligner :

  • un véritable droit à la déconnexion ;
  • la possibilité pour un proche aidant, avec l’accord de son employeur, de télétravailler plus de trois jours par semaine, et pour une femme enceinte de le faire sans accord préalable du médecin du travail ;
  • des dispositions en matière de formation, de management, de santé au travail… ;
  • réversibilité de l’accord de télétravail
  • la possibilité de travailler à distance depuis un tiers-lieu ;
  • une indemnisation forfaitaire des frais à hauteur de 220 euros annuels maximum pour la fonction publique hospitalière et la fonction publique de l’État.

Les agents publics vulnérables ne sont pas concernés par ce calendrier. Ils continuent de bénéficier des dispositions prévues dans la circulaire du 10novembre 2020

Lire le PDF de l'Accord relatif à la mise en oeuvre du télétravail dans la fonction publique

Lire le PDF de la Circulaire du 10 novembre 2020 relative à l’identification et aux modalités de prise en charge des agents publics civils reconnus personnes vulnérable